Mois : novembre 2017 (Page 2 of 2)

Citations extraites d’interventions à la conférence VIUZ, Marketing Remix, « Révolutions », 9 novembre 2017

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 Pour la publicité, baisse de 40% de l’inventaire, une seule publicité par page. Ces -40% font mal au début… mais c’est pour le bien des annonceurs et donc du groupe le Monde au final

Laurence Bonicalzi-Bridier, Groupe Le monde

« La TV ne se digitalise pas, c’est la video on line qui se télévise ».

Jean Bellon Serre, Freewheel

« Remettre l’église au milieu du village. Qui est ma cible ? »,

« Faire la publicité utile pour nettoyer l’écosystème »

Yohann Dupasquier CEO Tradelab

« Le marché confond avoir de la data et avoir de la data de bonne qualité »,

« une donnée se collecte en pensant à son utilisation »

Raphael Fétique, Converteo

« La marque aujourd’hui doit être ce qu’elle fait plutôt que ce qu’elle dit », « Les marques devraient toutes avoir un seul objectif, déployer des services qui permettent de faciliter la vie des gens ».

Mathilde Lauriau Tedeschi, DG Fjord (Accenture)

« Quand les individus changent de vie, ils rangent leur vie »

Bastien Galibert, Directeur Régie SeLoger

« Une approche à la performance n’est jamais suffisante, un discours de marque reste indispensable »

« Il est de plus en plus impératif d’avoir un discours de marques que l’on soit startup ou grosse entreprise »

Jessica Delpirou, Directrice Générale, Made.com

« La disruption et l’innovation sont 2 choses distinctes. La disruption repose sur l’adoption des clients. »

Fabrice Aziza, Head of CRM & digital marketing, L’Or Espresso

« Si la communication est divertissante il y a un intérêt des individus. Il faut RETROUVER UN CONTRAT DE LECTURE AVEC LES INDIVIDUS DANS LE DIGITAL », Alexandra Mauraisin, Directrice adjointe de la marque, La Poste

Procter, 100 millions de dollars en moins, 59% de rescapés

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Mediaradar, société américaine qui commercialise un logiciel de tracking de la publicité digitale, a analysé le nombre de sites web sur lesquels Procter place (fait placer) de la publicité pour ses marques.

Regarder l’évolution de ce nombre entre 2016 et 2017 est intéressant car elle est emblématique des prises de position fortes énoncées en 2016 par Marc Pritchard (Chief Brand Officer).

Pour mémoire, 2016 a été l’année de la publication d’un rapport sur la transparence (…) dans l’industrie publicitaire et la « découverte » de l’étendue de la fraude en matière de publicité digitale.

Le constat fait, Procter est passé à l’action et un grand ménage a été opéré.

Ménage dans les contrats avec une baisse des overheads, de la rémunération de ses agences, de ses investissements publicitaires digitaux: 100 millions de dollars en moins sans que cela affecte sa croissance selon Procter.

Ménage dans les sites web sur lesquels les publicités sont placées comme le montre le graphique que nous avons fait.

Il est rare de voir de telles réductions mois par mois.

Au final sur la période janvier-août 2017 par rapport à la même période de 2016, une baisse de 20% du nombre de sites utilisés.

Et combien de commun entre les 2 périodes? 59%. 

Pour du ménage, c’est du ménage…

L’UDA sans langue de bois – (BOUM) conférence VIUZ, Marketing Remix, « Révolutions », 9 novembre 2017

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Jean Luc Chetrit, le nouveau Directeur Général de l’UDA (Union Des Annonceurs) est intervenu lors de l’excellente conférence VIUZ (Marketing Remix) le 9 novembre 2017, interviewé par Andres Menajovsky, co-fondateur de Viuz avec Patrick Kervern.

Quel plaisir de ne pas entendre de la langue de bois ! Ce qui figure entre parenthèses, en italique, n’est pas de JL Chetrit, mais de nous.

Aujourd’hui, les individus n’attendent plus rien de la publicité. C’est un constat d’échec.

Qui est responsable (coupable) ?

Le premier partenaire d’un annonceur doit être son agence, parfois (souvent ?), il y a des doutes car les agences, elles-mêmes, ont créé le doute. Pour qui travaillent-elles ? Elles doivent travailler pour une seule personne, leur client. Elles ne peuvent être acheteur et vendeur à la fois. Elles doivent choisir leur métier (bye bye les trading desks ????)

A la remarque d’Andres Menajovsky sur la faible rémunération et sur la conscience media chez l’annonceur, JL Chetrit a dit clairement, et c’est la première fois que nous entendions cela, que OUI l’ANNONCEUR EST AUSSI RESPONSABLE, car c’est le donneur d’ordre.

C’est maintenant à l’annonceur de reprendre la main pour redéfinir l’expérience publicitaire, pour redonner le goût de la publicité.

JL Chetrit a rappelé l’initiative « coalition for better ads » où 12 formats publicitaires vont être interdits, à partir du 1er janvier 2018, et recité les chiffres mentionnés dans le rapport WFA de 2016 (page 6) sur la fraude publicitaire : « Si rien n’était fait et qu’on reste sur cette tendance, nous pensons qu’en 2025 la fraude publicitaire digitale sera le deuxième revenu des activités criminelles dans le monde après le trafic de drogue ».

Tout le monde doit balayer devant sa porte !

Pour la rémunération des agences, son expérience de Procter était de fixer avec elles, un objectif de marge pour elles (il y a du boulot…).

Et les GAFA dans tout ça ?

Les GAFA ont plus de responsabilités que les autres car ce sont les plus gros et ils sont 100% technologiques. Pourquoi, par exemple, les GAFA poussent des publicités qui sont illégales en France?

 

Nous pouvons ajouter aux propos de JL Chetrit,  l’essor, selon Digiday, du nombre d’individus ayant mis, le titre de Chief Media Officer dans leur profil Linkedin (langue anglaise). Un renouveau? Une prise de conscience? Il est certain que lorsque l’argent disparaît cela fait réfléchir…

Il y a du boulot… en espérant qu’il ne soit pas trop tard (35% d’adblock).

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