Mois : octobre 2018

Faisons attention à l’attention! Tribune commune O Goulet et I le Roy (cb news 11/10/2018)

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L’attention est devenue le buzzword actuel de la communication au niveau mondial.

Le constat est simple, nous, individus, consommateurs, prospects, clients, citoyens, sommes bombardés (et pourtant, avec le ciblage affiné promis par le digital, le « carpet bombing » devait disparaître) de messages publicitaires toujours plus nombreux, toujours plus personnalisés. Et encore, c’est sans compter les messages diffusés que nous ne voyons pas (un peu moins de 40% des publicités sur dekstop ne sont pas visibles, 23% des vidéos selon IAS 1er semestre 2018).

Il est alors légitime de se poser la question: sommes-« nous » attentifs ou non à ce qui est diffusé. C’est la base, le socle, d’un début de relation entre un message émis et sa réception dans notre cerveau. Le cerveau humain est ainsi fait que, si nous ne portons pas un minimum d’attention à un message, il ne se passera rien !

La question est donc bonne. Mais a-t-on les moyens, aujourd’hui, de mesurer cette attention ?

Des initiatives existent dans certains pays que l’on pourra toujours critiquer, glorifier, mais qui ont le mérite d’exister et d’apporter des éléments de réflexion. Aux USA et au Japon, par exemple, des annonceurs et des media utilisent les services de sociétés technologiques spécialisées dans cette mesure. Autre exemple, l’Australie, où un media, la télévision, est le fer de lance de la mesure technologique de l’attention, à grande échelle, pour mettre en avant ses qualités par rapport aux plateformes.

Des constantes dans les pays actifs sur le sujet ? Oui, les technologies de mesure passives, la masse, et, pour certains, la syndication.

Technologies passives ? Les progrès des neurosciences sont certains et y recourir est aujourd’hui la seule solution pour parvenir à approcher, correctement, le phénomène. Vous ajoutez à cela toutes les technologies embarquées dans les différents devices qui font partie de notre quotidien et vous obtenez un couple gagnant.

La masse ? Ou que ce soit, on parle d’échantillons représentatifs, la base d’une mesure fiable, et généralement, ce ne sont pas de petits échantillons !

La syndication ? Les dispositifs sont coûteux, qui a les moyens de les payer ? Un media? Des media? De gros annonceurs qui en ont assez de dépenser de l’argent à fonds perdus ?

Le marché français, depuis quelques mois, fourmillent d’initiatives sur la mesure de l’attention. Elles proviennent, souvent, des agences media (c’est très bien de revoir les agences media sur le sujet de l’expertise pour montrer qu’elles ont toujours un rôle à jouer dans le conseil donné aux annonceurs). Elles viennent aussi des régies qui initient des projets ponctuels sur leurs supports ou leurs médias.

Mais, on assiste, où l’on va assister, à la même chose que ce que l’on a pu voir pour l’engagement.

Tout le monde mesure « l’engagement », mais tout le monde a une définition différente de ce qu’est l’engagement. On ne sait donc plus ce qui est mesuré à droite ou à gauche, par qui, pourquoi, comment ! Au final, cet indicateur essentiel a perdu son sens et son universalité par trop plein de définitions diverses, variées et parfois, disons-le, loufoques.

Là, pour l’attention, il faut prendre les choses dans le bon sens, être innovant dans la mesure, y mettre des moyens, et faire travailler ensemble media, agences et annonceurs.

C’est un enjeu collectif qui doit être abordé comme tel. Il s’agit moins de défendre les intérêts particuliers de certains que de défendre l’intérêt global d’une profession à démontrer sa pertinence.

 

Nous sommes prêts pour accompagner ceci. Et vous ?

Les Rencontres UDECAM, STOP ou ENCORE ? Un point de vue sur l’évènement (1 mois après)

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Les rencontres UDECAM (association des agences media), tous les ans, début septembre, marquent la rentrée du monde de la communication publicitaire.

Passées les 2 premières années et l’effet de surprise de la création de l’évènement, nous avons commencé à entendre une petite musique que l’on pourrait résumer par

« mouais » « bof » « oui, mais »

quels que soient les sujets, les intervenants, les formats différents qui ont pu être mis en place. Et d’aucuns de dire…

« il y a plus de monde dehors que dedans ».

Il ne faut pas se leurrer, quand on organise une conférence, tout ne peut être d’égal niveau. Même dans les conférences TEDX à Paris, il y a des interventions meilleures que d’autres !

  • Alors oui, il faut écouter des pages de publicité que certains supports s’autorisent à faire (qui finance ?), mais elles peuvent, malgré tout, intéresser certains.
  • Alors oui, il faut écouter les dires de « gourous » (mot sanskrit signifiant enseignant, précepteur, maitre) qui n’enseignent qu’à leur nombril.
  • Alors oui, il faut écouter des tables rondes mal fagotées.
  • Alors oui, il faut …

MAIS, les rencontres UDECAM ont su trouver des moyens de nous faire du bien à la tête ou à l’âme et même au portefeuille et ça c’est inestimable.

  • En ouvrant généralement les Rencontres par un chercheur, un scientifique (Alain Berthoz en mars 2018, Rejane Senac en septembre 2017) qui nous ouvrent la tête sur les sujets de notre « quotidien des media »,
  • En fermant les Rencontres par une journaliste finlandaise, Jessika Arro, dont le témoignage sur l’enfer vécu à cause à cause des réseaux sociaux, nous a tous pris aux tripes.
  • En faisant intervenir l’intelligence media comme par exemple, Pierre Bellanger, Skyrock. L’homme qui a écrit il y a plus de 20 ans, « la convergence c’est le code » , nous dit cette année « Les médias sont les futurs réseaux sociaux. La vraie différence vient du média ». Il a raison et nous espérons que cela affectera, en bien, le portefeuille des media.

Réfléchissez, pensez aux Rencontres auxquelles vous avez assistées, il vous reste toujours quelque chose dans un coin de votre tête (d’où ce billet, à froid, un mois après).

Donc finalement, les Rencontres c’est comme un match de foot (c’est l’année 2018 !) : un évènement, une expérience vécue en commun par tous les spectateurs, les membres d’une industrie. Un match peut être meilleur qu’un autre, un joueur peut être en forme ou non, une compétition (le sujet) peut plus porteuse qu’une autre, mais on en ressort toujours avec une réaction que l’on peut partager avec d’autres car nous sommes nombreux à y aller, à regarder.

Un langage commun, des émotions ensemble, un partage dans la vraie vie, les réels fondements d’une communauté.

Longue vie aux rencontres Udecam !

SNAP et TESLA: Enterrement en cours (selon Scott Galloway)

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Comme d’habitude, Scott Galloway n’y va pas de mains mortes, SNAPCHAT et TESLA sont morts (ou presque) mais ils ne le savent pas encore…

A cela, vous ajoutez, une grande violence contre Facebook (les dirigeants) et vous avez le cocktail d’un article à lire en cliquant sur le lien ci-dessous (en anglais).

Après, vous faites ce que vous voulez de votre portefeuille d’actions (à noter qu’il réfléchit à vendre ses actions Facebook mais il ne l’a pas fait. Contradiction?)

The End of Snap and Tesla

Quels ingrédients pour quelles cuisines? Vive les échalotes! (Infovizzz)

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Si vous êtes un lecteur régulier de blog, vous savez que nous aimons les représentations graphiques d’information.

Nathan Yau de FlowingData a pris les ingrédients de recettes cuisine  d’un site (Yummly ). Celui-ci recense des centaines de recettes venant de pays différents.

Notre designer et statisticien les a donc analysées et nous montre ses visualisations (en cliquant sur le lien ci dessous) (en anglais).

Vous y verrez que l’exception française, c’est l’échalote!

Cuisine Ingredients