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Cette phrase n’est pas de nous, mais de l’excellente Irène Bastard, Chef de projet « Publics & Usages » à la BNF, (pour découvrir Irène c’est ici) donnant son sentiment sur les données issues de Facebook avec lesquelles elle avait travaillé  pour sa thèse de sociologie dans le cadre de l’ANR Algopol (pour voir un résumé d’Algopol c’est là).

Comme, avant fin avril 2015, il était possible d’accéder à des données désagrégées (avec label CNIL), Irène et ses collègues avaient pu voir l’évolution de la base de données Facebook au travers du temps: un vrai bazar comme une chambre d’ado!

Pourquoi parler de cela?

Facebook a annoncé, le 9 décembre 2016, de nouvelles erreurs dans sa façon de calculer des indicateurs. C’est donc la 3 ème fois depuis juin 2016 (cliquez ici pour les erreurs précédentes).

Les erreurs:

  • Le nombre total d’individus qui effectuent des partage, like ou commentaire sur un lien est supérieur au nombre total de  partage, like et commentaire. Ce n’est pas possible, le nombre d’individus est forcement inférieur ou égal au nombre d’interactions avec un lien.
  • Le nombre total de réactions à une vidéo live est juste mais sa ventilation par emojis est fausse 

Cela montre quoi? Ce que nous avons déjà dit, une mesure juste est une mesure qui se fait contrôler par une tierce partie.

En son temps, le mètre avait un étalon au 36 rue de Vaugirard à Paris, tout le monde pouvait comparer son propre mètre avec cette référence.

Facebook a permis d’avoir de nouvelles mesures, de nouvelles métriques donc de nouveaux calculs.

Il faudrait que l’ado grandisse et fasse corriger ses devoirs par des profs.

C’est une des conditions pour pouvoir dire « In Facebook, we trust! ».

Pour l’instant: