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La société Lightspeed GMI a présenté en 2015 une recherche très intéressante (congrès ESOMAR), s’intitulant: Exploring the use of visuals in the delivery of research data.

Une expérimentation s’est déroulée pendant 6 mois auprès de 10 000 personnes.

GMI leur a montré différentes combinaisons d’images, de logos, de mots,  de pictogrammes, de types de graphiques et d’infographies pour présenter de l’information.

La  première réaction qu’un béotien peut avoir, est de se dire que les visuels sont toujours plus forts que les mots ou chiffres pour restituer une information. C’est vrai MAIS cela dépend aussi des types de visuels!

L’exemple ci-dessous porte sur une infographie de l’excellente étude « the consumer barometer » de Google, où GMI a testé 4 formes possibles (de gauche à droite):

  1. très chiffres
  2. des chiffres mis en exergue
  3. beaucoup de graphiques
  4. beaucoup de graphiques et de pictogrammes

And the winner is… la version 3.

Paradoxalement, cette version qui a beaucoup de graphiques, est celle où les individus se souviennent le plus de mots (12.8 mots) mais c’est aussi celle où 40% des individus sont prêts à partager cette infographie.

 Donc une infographie se doit d’être visuelle, cela va de soi, mais pas à tout prix!

GMI Infoviz Image Effect 2