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Waday: ça fait du bien de faire du bien! (compte-rendu partial et totalement incomplet)

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Le 31 janvier avait lieu le WADAY, la journée de conférence organisée par Webassoc dans les locaux de Criteo (merci à eux)

Webassoc? Une association (sans compte en banque) créée par Raphaëlle Menajovsky, il y a 5 ans, dont la mission est d’aider les associations à se renforcer avec internet, bénévolement.

1 500 associations aidées par an par 950 pro du web, bénévolement, au travers d’une multitude de formation, conseils, assistance… Quel bilan!

En assistant à cette conférence et en écoutant les témoignages ou questions posées par ses associations, beaucoup de choses trouvent leurs solutions dans ce que nous savons, nous les professionnels de la communication.

  • Comment écrire un message pour une plus grande efficacité?
  • Comment jouer sur la répétition pour lutter contre les infox sur les pauvres par exemple?
  • Comment diffuser au mieux ses vidéos?
  • Quelle image souhaite-t-on donner?
  • ….

Bref, en résumé, comment convaincre les autres? La base de la communication non? Avec une différence, pas ou peu de moyens…

Cette journée, normalement réservée aux associations, a un autre effet, apprendre, découvrir des univers que vous ne connaissez pas, rencontrer de belles personnes qui se battent pour des causes incroyables et …s’en prendre plein la figure. Sur ce dernier point, c’est simple, limite masochisme (mais oui!), mais ces individus qui se battent pour des causes diverses, mettent en avant notre fragilité, leur fragilité ainsi que la dureté et la beauté de la condition humaine.

Bref, notre seul message ici est de vous demander d’aider Webassoc avec 2 choses, votre compétence et, ce qui est le plus précieux, pour vous, VOTRE TEMPS!

Pour rejoindre Webassoc cliquez ici

Comme le dit Raphaëlle, vous aurez en retour, le plaisir de l’action, une joie profonde et une bulle d’air qui, égoïstement, vous feront le plus grand bien!

Emissions de CO2 (c’est chouette et … affligeant)

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Le cartogramme ou l’anamorphose sont des représentations cartographiques extrêmement parlantes et encore plus quand elles sont temporelles.

C’est le cas de celle-ci l’est sur un sujet un brin polluant: l’émission de CO2 par pays de 1971 à 2014

Cliquez ici pour voir cette évolution

Et si Nielsen disparaissait ?

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Nielsen ?

Le leader mondial des études avec un CA 2017 de 6,572 milliards de dollars (source ESOMAR), 1.8 plus gros que le second IQVIA (anciennement IMS Health), 2.4 X Kantar, et 3.7 X IPSOS.

Une société présente à la fois sur le marché de la mesure des performances marketing (BUY) tant du côté des distributeurs (inventeur et leader mondial des panels distributeurs) que des achats consommateurs, et sur le marché des media (WATCH) avec la mesure d’audience (leader mondial) et les piges publicitaires. Cliquer ici pour un historique de la société

En France, Nielsen est le leader en matière de panel distributeur pour les produits de grande consommation (le second est IRI), challenger pour le panel consommateur (Kantar Worldpanel en tête) et présent dans la mesure d’audience digitale au travers de Médiamétrie (Médiamétrie Nielsen Net ratings) sans oublier le programmatique avec Nielsen Marketing Cloud

Si vous n’êtes pas familier du marché des études, vous n’avez peut-être pas remarqué quelques informations à son sujet.

  • Octobre 2018 : Nielsen passe en revue des « alternatives stratégiques » pour vendre la société dans son entièreté. Ce n’est pas la première fois, nous nous rappelons par exemple de 1984 (c’est vieux) où Dun & Bradstreet avait racheté la société. L’entreprise Nielsen aurait 8.3 milliards de dettes et n’aurait pas assez innové dans ces 2 domaines WATCH et BUY.
  • Du coté BUY, la mesure des ventes de produits se doit d’incorporer le e-commerce et notamment Amazon. Du coté WATCH, certains (aux USA) critiquent les faibles innovations dans la mesure de l’audience à l’heure où le marché télévisuel linéaire est bouleversé par les plateformes (Netflix, Hulu, Amazon…) et par le changement du comportement des individus (audience multi-écrans).
  • 19 décembre 2018 : CBS, l’un des 4 grands réseaux télévisuels aux USA, annonçait rompre son contrat avec Nielsen pour la fin de l’année (100 millions de dollar par an). Cet effet d’annonce était une arme de négociation car, jeudi 10 janvier 2019, un accord a été trouvé.

Des candidats au rachat ?

Les plus folles rumeurs vont bon train, avec par exemple, Sir Martin Sorell (S4, ex WPP) qui rachèterait à la fois Kantar et Nielsen (les 2 ennemis jurés !). Mais, l’on parle aussi d’Adobe, Salesforce, Oracle… D’autres auraient largement les moyens de racheter Nielsen, les GAFA, mais nous n’y croyons pas un instant : qu’iraient-ils faire dans cette galère ? L’année 2019 sera donc encore intéressante à suivre avec de quoi bouleverser profondément encore le monde des études qui a vu, en 2018, GFK se séparer d’un bon nombre d’activités ad hoc au profit d’IPSOS.

Mais, si Nielsen disparaissait (peu plausible selon nous), que se passerait-il sur le marché publicitaire américain ?

Un chaos ? OUI, car les « chiffres » Nielsen sont, comme Médiamétrie en France, la monnaie commune. A quel prix acheter tel ou tel « écran » publicitaire ? Si les chiffres disparaissent comment faire?

Mais, NON car la « nature » ayant horreur du vide, on verrait très vite la publication de chiffres de la part des réseaux audiovisuels basés sur des statistiques web, à ceci s’ajouteraient ceux des opérateurs téléphoniques (ATT, Verizon…) qui deviendraient encore plus incontournables. Et l’on pourrait même avoir une redéfinition de ce qu’est l’audience dite « linéaire » : présence dans la pièce où le poste est allumé ou vision effective (Eyes on), attentive, de tel ou tel programme (pour plus d’informations voir ici).

En tous les cas, ceci montre quoi ?

Le marché de l’entertainment et de la publicité a besoin de chiffres, de mesures, mais ceux-ci doivent être justes (ou le moins faux possible, la perfection n’étant pas de ce monde), dynamiques (adaptation permanente aux évolutions), et, à l’heure du digital, ne peuvent qu’être le résultat d’hybridation de sources diverses et variées, intégrées objectivement. C’est, finalement, le dernier point qui est le plus dur à atteindre.

Affaire à suivre.

Hit parade 2018

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Les articles les plus lus en 2018 sur ce blog: une tribune et 4 comptes-rendus de conférence.

Merci de nous lire!

Faisons attention à l’attention (tribune commune O Goulet et I Le Roy, parue initialement dans CB News, octobre 2018)

le ROI TV défonce les GAFA et les autres media (compte rendu conférence SNPTV, janvier 2018)

De Marc DORCEL (films X) à ARTE, en passant par TF1, vous avez dit VIRTUALITÉ ? Un article de 2017, c’est Arte qui doit vous attirer 🙂

Publicité et études, même combat : tout le monde est perdu ! (compte rendu IIEX Amsterdam, mars 2018 )

Le parcours de l’individu via son mobile (Ogury), le parcours du consommateur ON et OFF (Carrefour Media) (compte rendu impartial et complet petit dej IREP, mars 2018)

La finance verte et durable?

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Une belle visualisation (participative) des acteurs français de la recherche en finance verte et durable.

cliquez sur le lien ci-dessous

http://www.sustainable-finance-researchmap.com/

Conférence Marketing Remix novembre 2018 (Compte rendu partiel et partial)

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Faire un compte rendu d’une excellente conférence quand les organisateurs eux-même l’ont déjà fait, à quoi cela sert-il ? La réponse à cette question tient dans le « entre parenthèse » du titre de ce billet : partial et partiel, autrement dit, un point de vue.

Cette conférence est l’une de nos préférées (les vidéos , le compte rendu Viuz ) car, pendant une journée, défilent à raison de 10 ou 15 minutes chacun (pffff ça va vite), tous ceux qui font notre marché de la communication aujourd’hui, voire même de demain, des annonceurs, des régies, des agences media, des agences créa, des solutions technologiques, du conseil et même une influenceuse en « vrai » Enjoy Phenix.

Nous l’avions dit l’an dernier, nous sentons un virage vers moins de techno pour la techno et cela se retrouve dans le mot le plus fréquemment cité dans cette journée : CONTEXTE. Contexte d’achat, de media, de marché, de niveau technologique, de…

Alors, qui a eu nos faveurs business, intellectuelles ou émotionnelles ?

La palme de l’énergie et de la conviction va à Emmanuelle Bach Donard la Directrice Marketing et Digital de Camaieu International. Son propos ? la valeur de la proximité à l’heure de l’omni canalité.

Camaieu serait le leader du Prêt à porter féminin avec 10% de part de marché (pas de source citée) le double de Zara, 650 magasins sur tout le territoire y compris dans les villes de moins de 20 000 habitants (la seule !), de belles valeurs de marque (« essentialité », optimisme et proximité).

Comme toujours, la première chose ce sont les produits proposés qui doivent être dans les tendances et correspondre à l’usage dans les moments de vie via une gamme large. Le digital aide par la collecte des avis pour une optimisation des produits, par la proposition de « silhouetting », ou encore de produits personnalisés. 70% du trafic du site est une préparation à l’achat en magasin. Dans ceux-ci, le digital est aussi présent via des PDA pour les vendeuses. Inutile d’aller en réserve pour chercher des produits, elles consultent leurs devices et passent alors plus de temps auprès de la cliente, la relation de proximité. Enfin, le site, les magasins, la logistique sont en ordre de bataille pour accepter et livrer les e-réservation, les e-commandes et bientôt même un vide dressing.

En matière de communication, du travail sur fichier clientes ou prospects avec des newsletters personnalisées, les réseaux sociaux via la communauté des clientes et des campagnes mobiles de drive to store.

La palme du #nonmaisalloquoi…

…pour un patron d’agence créative qui met en garde les marques sur les dangers de la voix avec des propos qui tiennent très bien la route et qui nous annonce, qu’au détour d’un voyage d’étude la semaine précédente en Israël, il avait découvert que les sites pouvaient maintenant s’adapter complètement aux profils des visiteurs… les bras nous en sont tombés.

Sait-il que la DCO (Dynamic Creative Optimization) existe par exemple ?

La palme du constructif pour Yohann Duspaquier, CEO de Tradelab avec « le marketeur de demain est un bâtisseur ».

En s’inspirant largement (source citée) d’un intéressant article du BCG, on découvre que les entreprises ne sont pas encore à la maturité digitale représentée par l’étape « Multimoment » (là ou l’organisation a connecté ses clients, les reconnait de façon individuelle et est capable de faire des actions multicanales qui lui sont dédiées).

L’atteinte de cette étape ultime étant source de hausse des revenus de 20% et une baisse des coûts de 30% !

Alors comment arriver à bâtir sa propre chaîne de valeur programmatique intégrée et data driven (en français dans le texte) ?

  • Sélectionner et unifier ses stacks technologiques
  • Bâtir son savoir-faire et construire ses assets technologiques sur mesure
  • Unifier le parcours media de son utilisateur pour générer de l’intelligence business
  • Innover pour s’assurer une longueur d’avance et performer plus

La palme du « jaitropdeslidespourletempsimparti (et pourtant c’était bien) à Raphael Fetique (Converteo) pour « internalisation des compétences et expertises : les enjeux »

Pour le résumer, un slide tiré du livre blanc que Converteo a fait sur le sujet (intéressant). A mettre en parallèle avec l’intervention de Y Duspaquier ainsi que celle d’Orange ci-après.

 

La palme du #cafaitplaisiravoir avec Erwan Le Page Media Square pour « l’audience sans la data ? l’efficacité du contexte programmatique »

Pour s’exprimer, le programmatique a besoin de volume et on peut retrouver des volumes sans data, sans tags, grâce au contexte media et en allant chercher des contextes de performance, d’attention et d’émotion Ex : on peut multiplier les volumes disponibles par 6 ou 7 ainsi sur le secteur automobile. Et est-ce que cela marche ? Oui, sur les premiers exemples étudiés, le CTR a augmenté de 26%. Vivement que l’étude soit plus complète !

La palme Paris Match pour #lechocdesphotos à Guillaume Guyard Orange et Yann Demongeot Google pour « data driven marketing : comment réussir sa transition : le cas Orange France »

Pourquoi le choc des photos ?

Cela va vous sauter aux yeux avec 2 slides, le premier la vision silotée d’Orange France en 2015 et le second l’ecosysteme adtech / martech unifiée en 2018. Orange France a, aujourd’hui, une vision unifiée (et simplifiée) du client (grâce à Google en partie).

La palme du #jenemattendaispasacela à Marie Lopez dite « Enjoy Phenix »

Nous ne sommes pas de la génération « je suis des influenceurs » et nos a priori sur le sujet sont souvent négatifs (ce qui n’est pas bien…)

Mais cette jeune femme de 23 ans nous a bluffé par sa sincérité, son coté carré, et ses remarques pleines de bon sens y compris en business. A ses débuts, il y a 7 ans, à 16 ans, il fallait 100 000 followers pour exister. Aujourd’hui, à moins d’un million, on n’existe pas. Elle a respectivement 3 millions de fan sur YouTube et 4 sur Instagram. Même si la beauté n’était pas son truc initialement, elle y est et joue sur l’authenticité (non maquillée) et la spontanéité (vidéos enregistrées sans une écriture du texte). Elle filme elle-même et contrôle tout. Cette star des réseaux sociaux a montré la force de la télévision en indiquant que le jour où elle est passée dans une émission de TV, sa célébrité a changé de dimension, à la fois pour le meilleur mais aussi pour le pire (harcèlement).

En bref,

  • Sylvia Tassan Toffola (SRI) qui réclame une fair share sur les investissments digitaux avec tous les efforts faits sur le Digital Ad Trust. « i want my money back » a dit il y a presque 30 ans Margareth Tatcher. Elle l’avait eu, espérons qu’il se passera la même chose pour les sites du SRI.
  • Paul Antoine Struhlu (AppNexus): changement de nom pour XANDER (le prénom de Bell, Alexander Graham, l’inventeur du téléphone)
  • Claude Chaffiote (Accenture) qui a vu sa petite boite « Accenture digital » passer de 100 à plus de 1000 personnes. Comme annoncé, Accenture rentre dans le domaine du programmatique et va continuer à procéder à des rachats (création, …) pour être à même de proposer une prestation du début à la fin pour un annonceur. Grandes ou petites manœuvres à venir…
  • Guillaume Planet (SEB)qui, par modélisation économétrique, a pu déterminer que l’influence rapporte la moitié de ce que fait gagner la TV.

Merci à Patrick Kervern et Andres Menajovsky de nous avoir invité et la musique entre les présentations donnait du dynamisme à la journée !

l’histoire de l’Intelligence Artificielle va vous rendre plus intelligent

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Nous somme fans absolu du chercheur Dominique Cardon. Il vient de publier avec JP Cointet et A Mazieres

« LA REVANCHE DES NEURONES

L’invention des machines inductives et la controverse de l’intelligence artificielle »

Lisez le, vous serez plus intelligent après l’avoir lu et vous comprendrez mieux l’Intelligence Artificielle.

Pour y accéder cliquez ici

Nous reproduisons, ci-dessous, le résumé que ces chercheurs ont écrit.

« Depuis 2010, les techniques prédictives basées sur l’apprentissage artificiel (machine
learning), et plus spécifiquement des réseaux de neurones (deep learning), réalisent des
prouesses spectaculaires dans les domaines de la reconnaissance d’image ou de la traduction
automatique, sous l’égide du terme d’“Intelligence artificielle”. Or l’appartenance de ces
techniques à ce domaine de recherche n’a pas toujours été de soi. Dans l’histoire
tumultueuse de l’IA, les techniques d’apprentissage utilisant des réseaux de neurones – que
l’on qualifie de “connexionnistes” – ont même longtemps été moquées et ostracisées par le
courant dit “symbolique”. Cet article propose de retracer l’histoire de l’Intelligence
artificielle au prisme de la tension entre ces deux approches, symbolique et connexionniste.
Dans une perspective d’histoire sociale des sciences et des techniques, il s’attache à mettre en
évidence la manière dont les chercheurs, s’appuyant sur l’arrivée de données massives et la
démultiplication des capacités de calcul, ont entrepris de reformuler le projet de l’IA
symbolique en renouant avec l’esprit des machines adaptatives et inductives de l’époque de la cybernétique ».

4 000 ans de pouvoir…en un graphe (c’est bien et beau)

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Comment visualiser 4 000 ans de l’histoire humaine en montrant qui avait le pouvoir et de quand à quand, c’est le tour de force réalisé par John B Spark en 1931 avec Histomap!

Pour le voir en entier cliquez ici 

 

Faisons attention à l’attention! Tribune commune O Goulet et I le Roy (cb news 11/10/2018)

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L’attention est devenue le buzzword actuel de la communication au niveau mondial.

Le constat est simple, nous, individus, consommateurs, prospects, clients, citoyens, sommes bombardés (et pourtant, avec le ciblage affiné promis par le digital, le « carpet bombing » devait disparaître) de messages publicitaires toujours plus nombreux, toujours plus personnalisés. Et encore, c’est sans compter les messages diffusés que nous ne voyons pas (un peu moins de 40% des publicités sur dekstop ne sont pas visibles, 23% des vidéos selon IAS 1er semestre 2018).

Il est alors légitime de se poser la question: sommes-« nous » attentifs ou non à ce qui est diffusé. C’est la base, le socle, d’un début de relation entre un message émis et sa réception dans notre cerveau. Le cerveau humain est ainsi fait que, si nous ne portons pas un minimum d’attention à un message, il ne se passera rien !

La question est donc bonne. Mais a-t-on les moyens, aujourd’hui, de mesurer cette attention ?

Des initiatives existent dans certains pays que l’on pourra toujours critiquer, glorifier, mais qui ont le mérite d’exister et d’apporter des éléments de réflexion. Aux USA et au Japon, par exemple, des annonceurs et des media utilisent les services de sociétés technologiques spécialisées dans cette mesure. Autre exemple, l’Australie, où un media, la télévision, est le fer de lance de la mesure technologique de l’attention, à grande échelle, pour mettre en avant ses qualités par rapport aux plateformes.

Des constantes dans les pays actifs sur le sujet ? Oui, les technologies de mesure passives, la masse, et, pour certains, la syndication.

Technologies passives ? Les progrès des neurosciences sont certains et y recourir est aujourd’hui la seule solution pour parvenir à approcher, correctement, le phénomène. Vous ajoutez à cela toutes les technologies embarquées dans les différents devices qui font partie de notre quotidien et vous obtenez un couple gagnant.

La masse ? Ou que ce soit, on parle d’échantillons représentatifs, la base d’une mesure fiable, et généralement, ce ne sont pas de petits échantillons !

La syndication ? Les dispositifs sont coûteux, qui a les moyens de les payer ? Un media? Des media? De gros annonceurs qui en ont assez de dépenser de l’argent à fonds perdus ?

Le marché français, depuis quelques mois, fourmillent d’initiatives sur la mesure de l’attention. Elles proviennent, souvent, des agences media (c’est très bien de revoir les agences media sur le sujet de l’expertise pour montrer qu’elles ont toujours un rôle à jouer dans le conseil donné aux annonceurs). Elles viennent aussi des régies qui initient des projets ponctuels sur leurs supports ou leurs médias.

Mais, on assiste, où l’on va assister, à la même chose que ce que l’on a pu voir pour l’engagement.

Tout le monde mesure « l’engagement », mais tout le monde a une définition différente de ce qu’est l’engagement. On ne sait donc plus ce qui est mesuré à droite ou à gauche, par qui, pourquoi, comment ! Au final, cet indicateur essentiel a perdu son sens et son universalité par trop plein de définitions diverses, variées et parfois, disons-le, loufoques.

Là, pour l’attention, il faut prendre les choses dans le bon sens, être innovant dans la mesure, y mettre des moyens, et faire travailler ensemble media, agences et annonceurs.

C’est un enjeu collectif qui doit être abordé comme tel. Il s’agit moins de défendre les intérêts particuliers de certains que de défendre l’intérêt global d’une profession à démontrer sa pertinence.

 

Nous sommes prêts pour accompagner ceci. Et vous ?

Les Rencontres UDECAM, STOP ou ENCORE ? Un point de vue sur l’évènement (1 mois après)

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Les rencontres UDECAM (association des agences media), tous les ans, début septembre, marquent la rentrée du monde de la communication publicitaire.

Passées les 2 premières années et l’effet de surprise de la création de l’évènement, nous avons commencé à entendre une petite musique que l’on pourrait résumer par

« mouais » « bof » « oui, mais »

quels que soient les sujets, les intervenants, les formats différents qui ont pu être mis en place. Et d’aucuns de dire…

« il y a plus de monde dehors que dedans ».

Il ne faut pas se leurrer, quand on organise une conférence, tout ne peut être d’égal niveau. Même dans les conférences TEDX à Paris, il y a des interventions meilleures que d’autres !

  • Alors oui, il faut écouter des pages de publicité que certains supports s’autorisent à faire (qui finance ?), mais elles peuvent, malgré tout, intéresser certains.
  • Alors oui, il faut écouter les dires de « gourous » (mot sanskrit signifiant enseignant, précepteur, maitre) qui n’enseignent qu’à leur nombril.
  • Alors oui, il faut écouter des tables rondes mal fagotées.
  • Alors oui, il faut …

MAIS, les rencontres UDECAM ont su trouver des moyens de nous faire du bien à la tête ou à l’âme et même au portefeuille et ça c’est inestimable.

  • En ouvrant généralement les Rencontres par un chercheur, un scientifique (Alain Berthoz en mars 2018, Rejane Senac en septembre 2017) qui nous ouvrent la tête sur les sujets de notre « quotidien des media »,
  • En fermant les Rencontres par une journaliste finlandaise, Jessika Arro, dont le témoignage sur l’enfer vécu à cause à cause des réseaux sociaux, nous a tous pris aux tripes.
  • En faisant intervenir l’intelligence media comme par exemple, Pierre Bellanger, Skyrock. L’homme qui a écrit il y a plus de 20 ans, « la convergence c’est le code » , nous dit cette année « Les médias sont les futurs réseaux sociaux. La vraie différence vient du média ». Il a raison et nous espérons que cela affectera, en bien, le portefeuille des media.

Réfléchissez, pensez aux Rencontres auxquelles vous avez assistées, il vous reste toujours quelque chose dans un coin de votre tête (d’où ce billet, à froid, un mois après).

Donc finalement, les Rencontres c’est comme un match de foot (c’est l’année 2018 !) : un évènement, une expérience vécue en commun par tous les spectateurs, les membres d’une industrie. Un match peut être meilleur qu’un autre, un joueur peut être en forme ou non, une compétition (le sujet) peut plus porteuse qu’une autre, mais on en ressort toujours avec une réaction que l’on peut partager avec d’autres car nous sommes nombreux à y aller, à regarder.

Un langage commun, des émotions ensemble, un partage dans la vraie vie, les réels fondements d’une communauté.

Longue vie aux rencontres Udecam !

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