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Brand safety : un faux problème ? une bonne nouvelle ?

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Tous les professionnels de la communication ont vu les menaces d’Unilever contre les GAFA , le 13/2/2018. Integral Ad Science, le 14/02/2018, publiait un nouveau livre blanc sur le sujet de la « brand safety ».

L’expression « brand safety » sur 1 an apparaît sur le web ou disparaît à la faveur d’annonce de start-ups, de conférences ou de déclarations d’annonceurs, 39 186 posts en 1 an.

A titre comparatif, l’expression « Fake news » atteint le nombre de 6 141 034 posts (source : Linkfluence),

La « brand safety », littéralement « la sécurité de la marque » (le fait qu’une marque n’apparaisse pas dans un contenu à problème) ne se pose pas (ou peu, il y a déjà eu et il y aura encore des bourdes!) sur les media classiques (on va encore dire que nous sommes vendus, … ah si c’était vrai…) mais est un problème du digital.

L’étendue du problème n’est pas non plus colossale, si l’on en croit IADS, 5% des impressions en France (3.7% UK, 7% Allemagne, 9.4% USA) sont concernées et classées dans 11 catégories par l’IAB et le MRC  que IADS a traduit et représenté en français (cf ci-dessous).

Finalement, l’on pourrait se poser les questions suivantes :

  • Ces contenus ont une audience, pourquoi ne pas vouloir toucher ces lecteurs ?
  • Ces spectateurs, lecteurs sont dans un contexte qu’ils ont choisi, pour la majorité d’entre eux, donc a priori extrêmement affinitaire avec ce qu’ils sont, ce qu’ils pensent donc un « écrin » parfait pour la bonne réception publicitaire.
  • Ces lecteurs, ces spectateurs sont aussi des consommateurs, donc un business potentiel

En résumé, peu importe, seule l’EFFICACITE compte. Ce point de vue est « entendable » et tenu par certains (mais si!).

Mais, quand on voit une marque à côté d’un contenu réprouvé par beaucoup, cela choque les annonceurs, les communicants en général.

 

Pourtant, nous devrions tous être contents de ces indignations ou chocs, CE SONT DES BONNES NOUVELLES.

Pourquoi ?

Cela montre que :

  • La communication sert à quelque chose

  • Les marques ont un capital image long à construire et rapide à détruire. Cette construction est due à la communication et l’usage, l’expérience, que les individus ont avec elles

  • Le lien entre la publicité et le contenu est reconnu de façon implicite.

  • Le contenant est Dieu, le contenu est roi

Que des bonnes nouvelles pour tous les communicants qui se posent les questions suivantes :

  • La marque media a un effet sur la publicité

  • Le contexte de la publicité a un effet sur son efficacité

  • Le contenu et la publicité sont liés

Tout le monde se pose ces questions, nous avons du mal à croire que personne (annonceurs, media, plateformes, régies) n’ai jamais investi quelques dizaines de milliers d’euros pour avoir des réponses (nous avons cherché à plusieurs reprises sans grand succès).

Embargo ? Frilosité ? Budget ?

Une bien belle étude à imaginer en tous les cas (nous sommes volontaires !)

En attendant, bravo au SRI pour le label Digital Ad Trust qui va bientôt sortir, en souhaitant vivement que les annonceurs, et leurs agences, aient des actions monétaires concrètes en faveur des labellisés.

La qualité, ça se paye.

Ceci n’est pas un fromage! bravo BEL! ou bravo M6? de toute façon, bravo Jonathan?

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Vous ne voyez pas un mini Babybel, un des fromages phare de la société BEL, mais un gâteau. C’est un trompe l’œil réalisé par un des candidats (Jonathan de La Rochelle) pendant l’épisode 7 du Meilleur Patissier sur M6 diffusé le 27 novembre 2017.

Le projet était de réaliser des gâteaux en trompe l’œil pour représenter la culture française.

Pourquoi dire Bravo à BEL?

La construction de la marque a été ou est telle que, dans l’esprit d’un candidat, et je pense dans l’esprit de nombreux français, ce petit fromage fait partie de la culture française (cette version mini existe depuis 1977). 

Cette marque a su évoluer depuis bababa bababybel (amis de Martin Circus bonjour!) et a créée, plus récemment, une bonne saga, « la saga du filet » autour de ce petit fromage. Voir par exemple les 6 épisodes des « super fromages » .  Du beau travail.

Pourquoi dire Bravo M6?

Si c’est volontaire, chapeau très bel exemple de « brand content ». Si ça ne l’est pas, ce que je pense, cela ouvre des possibilités publicitaires intéressantes (dans les limites de la loi).

Pourquoi dire Bravo Jonathan? Quel trompe l’œil! et le jury avait l’air de se régaler.

Quelques verbatims

« un célèbre petit fromage à coque rouge »

« le petit fromage avec la cire »

« fromage pour enfant »

« fromage pour enfant avec la petite paraffine qui reste sous la languette, point de

détail important » , le patron de la création pâtissière chez Cyril Lignac

Quelques images (sans aucun droit de diffusion…) prises pendant la diffusion à différents moments et qui montrent bien la mise en valeur du petit fromage pour enfant »

Procter, 100 millions de dollars en moins, 59% de rescapés

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Mediaradar, société américaine qui commercialise un logiciel de tracking de la publicité digitale, a analysé le nombre de sites web sur lesquels Procter place (fait placer) de la publicité pour ses marques.

Regarder l’évolution de ce nombre entre 2016 et 2017 est intéressant car elle est emblématique des prises de position fortes énoncées en 2016 par Marc Pritchard (Chief Brand Officer).

Pour mémoire, 2016 a été l’année de la publication d’un rapport sur la transparence (…) dans l’industrie publicitaire et la « découverte » de l’étendue de la fraude en matière de publicité digitale.

Le constat fait, Procter est passé à l’action et un grand ménage a été opéré.

Ménage dans les contrats avec une baisse des overheads, de la rémunération de ses agences, de ses investissements publicitaires digitaux: 100 millions de dollars en moins sans que cela affecte sa croissance selon Procter.

Ménage dans les sites web sur lesquels les publicités sont placées comme le montre le graphique que nous avons fait.

Il est rare de voir de telles réductions mois par mois.

Au final sur la période janvier-août 2017 par rapport à la même période de 2016, une baisse de 20% du nombre de sites utilisés.

Et combien de commun entre les 2 périodes? 59%. 

Pour du ménage, c’est du ménage…

L’UDA sans langue de bois – (BOUM) conférence VIUZ, Marketing Remix, « Révolutions », 9 novembre 2017

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Jean Luc Chetrit, le nouveau Directeur Général de l’UDA (Union Des Annonceurs) est intervenu lors de l’excellente conférence VIUZ (Marketing Remix) le 9 novembre 2017, interviewé par Andres Menajovsky, co-fondateur de Viuz avec Patrick Kervern.

Quel plaisir de ne pas entendre de la langue de bois ! Ce qui figure entre parenthèses, en italique, n’est pas de JL Chetrit, mais de nous.

Aujourd’hui, les individus n’attendent plus rien de la publicité. C’est un constat d’échec.

Qui est responsable (coupable) ?

Le premier partenaire d’un annonceur doit être son agence, parfois (souvent ?), il y a des doutes car les agences, elles-mêmes, ont créé le doute. Pour qui travaillent-elles ? Elles doivent travailler pour une seule personne, leur client. Elles ne peuvent être acheteur et vendeur à la fois. Elles doivent choisir leur métier (bye bye les trading desks ????)

A la remarque d’Andres Menajovsky sur la faible rémunération et sur la conscience media chez l’annonceur, JL Chetrit a dit clairement, et c’est la première fois que nous entendions cela, que OUI l’ANNONCEUR EST AUSSI RESPONSABLE, car c’est le donneur d’ordre.

C’est maintenant à l’annonceur de reprendre la main pour redéfinir l’expérience publicitaire, pour redonner le goût de la publicité.

JL Chetrit a rappelé l’initiative « coalition for better ads » où 12 formats publicitaires vont être interdits, à partir du 1er janvier 2018, et recité les chiffres mentionnés dans le rapport WFA de 2016 (page 6) sur la fraude publicitaire : « Si rien n’était fait et qu’on reste sur cette tendance, nous pensons qu’en 2025 la fraude publicitaire digitale sera le deuxième revenu des activités criminelles dans le monde après le trafic de drogue ».

Tout le monde doit balayer devant sa porte !

Pour la rémunération des agences, son expérience de Procter était de fixer avec elles, un objectif de marge pour elles (il y a du boulot…).

Et les GAFA dans tout ça ?

Les GAFA ont plus de responsabilités que les autres car ce sont les plus gros et ils sont 100% technologiques. Pourquoi, par exemple, les GAFA poussent des publicités qui sont illégales en France?

 

Nous pouvons ajouter aux propos de JL Chetrit,  l’essor, selon Digiday, du nombre d’individus ayant mis, le titre de Chief Media Officer dans leur profil Linkedin (langue anglaise). Un renouveau? Une prise de conscience? Il est certain que lorsque l’argent disparaît cela fait réfléchir…

Il y a du boulot… en espérant qu’il ne soit pas trop tard (35% d’adblock).

Algorithmes du fantasme à la réalité -Petit dej IREP (septembre 2017) 2/2

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Si Dominique Cardon nous a apporté le coté théorique des algorithmes (voir billet précédent), Yannick Carriou (X, ENSAE, CEO CXP Group) nous a amené la réalité des algorithmes en entreprise, les implications marketing donc publicitaires.

Les mots clés: rendement, exosquelette, bolducisation des startups, tout un programme!

« Les entreprises regardent les algorithmes sous l’angle du rendement »

Yannick Carriou, CXP Group

 

« En entreprise, l’algorithme ne commence pas par le marketing»

Yannick Carriou, CXP Group

Pour les DG ou les DSI en entreprise, cette classification (celle du billet précédent) qui s’adresse à une petite partie des algorithmes, n’est pas totalement dans leurs esprits. Une entreprise regarde les algorithmes à l’aulne du rendement. Le marketing n’est alors pas concerné en premier lieu (sauf les sociétés web bien sûr), mais les machines (au sens industriel), elles le sont. Les entreprises font face à un vrai défi d’algorithmisation, de gestion des données. Elles ne voient pas le marketing en général, ou le web en particulier, comme le meilleur ratio entre la simplicité des solutions et le rendement immédiat.

Le changement de position du calculateur et l’entreprise ?

« La transformation digitale est une forme d’exosquelette construit autour des entreprises » Yannick Carriou, CXP Group

Une entreprise dont le modèle repose sur des données et sur son utilisation optimisée via des algorithmes, se sent en dépendance.

C’est vrai sur le web, puisque les calculateurs sont, en partie, à l’extérieur de l’activité de l’entreprise, mais c’est aussi vrai sur toute la chaîne. En effet, les algorithmes sont de plus en plus compliqués et de plus en plus « boîte noire » créant ainsi une autorité entre ceux qui savent ce qu’il y a dedans et ceux qui ne savent pas.

La transformation digitale est une forme d’exosquelette construit autour des entreprises. Elle génère des relations de dépendance, de stress, car, installer un exosquelette, signifie faire des choix, dans des architectures un peu compliquées, dans des algorithmes eux aussi complexes (ou plutôt choisir entre les différents discours de fournisseurs), et partir sur des engagements de long terme.

Si l’on revient à la position du calculateur, sa position est externe, un peu floue, un peu marketée et génère une grande incertitude sur la validité du choix.

Les sociétés d’études ? Ce ne sont pas des exosquelettes (à l’exception de la mesure d’audience), car les études tournent d’une société à l’autre, à un moment ou un autre. C’est d’ailleurs cela le problème des sociétés d’études, ce rapport d’autorité n’est pas installé à grand échelle, ni pérenne.

Le stress de l’entreprise, par rapport au calculateur, repose sur quelques questions : Où est-il ? Que fait-il ? Qui suis-je moi pour le contrôler ? D’où la tendance à se doter de calculateurs, les data scientists, mais cette tendance est encore minoritaire. La plupart font confiance à de systèmes packagés.

L’Intelligence Artificielle, le marketing, la publicité ?

« Le marketing est surement l’endroit le moins rentable pour de l’algorithmie, de l’intelligence artificielle » Yannick Carriou, CXP Group

Prenons l’exemple de l’achat d’une turbine à gaz. Le prix d’entrée est de 150 millions de dollars. La durée de vie d’une turbine est de 30 à 40 ans. Pendant cette période, elle va consommer à peu près 100 fois sa valeur. Un algorithme qui peut optimiser le rendement de cette turbine de 2%, a un impact financier colossal. Si vous optimisez votre campagne marketing de 2% c’est très bien mais quel est l’investissement que vous avez mis derrière ?  Il vaut mieux, alors, investir dans des algorithmes qui fournissent un rendement important. En marketing, la vraie difficulté est que l’on essaye d’optimiser un mécanisme non déterministe et l’on essaye d’optimiser un rendement qui est intrinsèquement faible.

Une expression pratique de l’algorithme est l’établissement de « dashboards » avec des « KPI ». Un KPI, on le sait tous, est sommaire, partiel et n’a jamais supprimé l’intelligence naturelle qui sait prendre des décisions sur des critères croisés. Ce qui est dangereux, c’est quand on met une « religiosité » derrière cette mécanique : l’IA, une force cachée. Certains acteurs ont intérêt à vendre cette abstraction, cette religiosité. J’ai vu des start-ups qui veulent réinventer des lois de la physique et font table rase de quelques siècles de théorie. Mais, elles passent la barre des DSI, des DG, car la machine est la seule à donner un sens à un fatras de données. Le KPI, dans ce cadre, devient mortel car on ne sait plus ce que c’est, plus le pourquoi mais on y croit très fort !

Si l’on se penche sur la publicité, dans le marketing, l’expérience utilisateur est un élément clé. Or, du point de vue de l’expérience utilisateur, les résultats de l’algorithme publicitaire ne sont pas fantastiques non plus. Le retargeting c’est très bien, mais voir pendant 10 jours le même produit que je viens d’acheter, c’est un peu gênant.

En fait, l’algorithme peut optimiser soit un résultat, soit les taches pour arriver à ce résultat. On ne parle plus de rendement alors mais de productivité. Le programmatique est typiquement l’exemple de la productivité et, ici, l’algorithme a du sens.

Intelligence Artificielle, Start-ups, qualité ?

« Les start-ups mettent un bolduc autour du R » Yannick Carriou, CXP Group

Statisticiens et Data scientists, c’est une évolution du même monde.

Si autrefois les statisticiens pratiquaient les statistiques avec des licences SAS qui coûtaient très chères, aujourd’hui, tout le mouvement sur l’analytics est basé sur le langage R.

Ce langage était limite de la société secrète il y a 15 ans ! Mais, avec le mouvement open-source, on accède aujourd’hui, facilement, à l’état de l’art sur l’analytics, l’IA… On a alors, beaucoup de startups en Analytics avec des individus brillants qui mettent un « bolduc » autour du R.

La bolducisation des start-ups, c’est mettre de l’assouplissant avec votre lessive pour que la serviette (Le R) soit un peu moins rêche !

Quel que soit le bolduc, il est nécessaire de se pencher sur la qualité des données que l’on a dans un DMP pour nourrir des processus d’Intelligence Artificielle. Aujourd’hui la qualité des données n’est pas assez questionnée et optimiser de façon intelligente des données dont la qualité est une question, ça ne favorise pas le rendement, même s’il y a l’adage que l’IA fait mieux que le hasard !

Et si on changeait la mesure d’audience TV ? L’ATTENTION PUBLICITAIRE est mesurable, TVision le fait (aux USA)

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La bataille de l’attention est engagée, encore faut-il la mesurer!

Questions

Vous êtes un annonceur ou ses agences (media, création) ?

  • Quelle est la part de votre cible qui a porté attention à votre publicité ?
  • Quelles sont les émissions qui génèrent le plus d’attention ?
  • Mon spot a-t-il de meilleures performances d’attention que les concurrents ?
  • Comment se construit l’attention des individus au fur et à mesure des diffusions du spot ?

Vous êtes un directeur d’antenne ?

  • Comment se construit l’attention des individus au fur et à mesure des diffusions des diffusions des  bandes annonce programme ?

Obtenir les réponses à ces questions est une utopie ? Non une réalité, TVision fournit les réponses.

Comment?

La mesure de l’attention ?

Vous prenez le meilleur de ce qui est appelé la « computer vision science »

  • Skeleton tracking pour détecter une silhouette, donc une présence (comme le Kinect de Microsoft)
  • Face tracking pour connaître l’orientation de votre visage
  • Facial recognition pour savoir qui regarde
  • Eye tracking pour savoir ce que vous regardez

Ces mesures PASSIVES se font via une caméra spécifique TVision sur le(s) poste(s) TV dans des foyers.

La mesure de la diffusion ?

Ce qui est diffusé est détecté par le son du programme en fingerprinting (empreinte unique du programme) et comparé à une base de diffusion existante.

Auprès de qui ?

Aujourd’hui dans 8 grandes zones (Atlanta, Boston, Chicago, Dallas, Los Angeles, New York, Philadelphie, Seattle), 7 500 individus de foyers volontaires (11 500 en fin d’année 2017). TVision est aussi installé à Tokyo

Leur intimité est préservée car aucune image ou vidéo ne sort de chaque foyer, seulement des 1 et des 0 qui sont traités chez TVision.

Les indicateurs ?

La mesure d’audience de la Télévision en France aujourd’hui (et dans de nombreux pays) est « la présence dans la pièce où le poste est allumé ». On enregistre donc une Occasion De Voir (ODV), Occasion To See en anglais (OTS) et non une vision réelle.

Pourquoi alors ne pas compléter l’information à partir de la séquence suivante:

  • Durée du programme – Available Program Time
  • Durée du programme écoutable (le poste est allumé, le son est actif sur le programme) -Program Tune Time
  • Occasion de Voir (Individu présent et détecté pendant que le poste est allumé, le son du programme actif) – Person In View Time.
  • Regard sur le programme (via l’Eye tracking) – Eyes on screen time

On peut alors calculer :

  • Un indicateur de visibilité par programme (durée de présence de l’individu dans la pièce / TV allumée et son actif sur le programme)
  • Un indicateur d’attention (durée du regard sur le programme / durée de la TV allumée avec le son actif sur le programme))

Un cas?

 

Mc Donald’s au Japon en 2016 a constaté que la corrélation entre ses GRP TV et sa notoriété était de plus en plus faible (0.17). Après analyse des résultats d’attention de TVision et des GRP classiques, Mc Donald’s a fait modifier son media planning et a vu cette corrélation progresser très significativement.

Depuis Mc Donald’s

  • utilise l’indicateur d’attention comme KPI (indicateur de performance)
  • utilise l’indicateur d’attention comme indicateur de media planning pour maximiser la notoriété
  • demande à son agence media de comparer ses performances d’attention par rapport à ses concurrents

Des clients ?

  • ESPN, The weather Channel, Turner pour les diffuseurs
  • Procter, McDonald’s, Mars, Dunkin Donuts… pour des annonceurs

Quel que soit le coté (Diffuseur ou annonceur), ces indicateurs ne remplacent pas la mesure officielle (Nielsen) aux USA qui fait consensus depuis des années, mais ils les enrichissent dans le sens d’une plus grande efficacité grace à une meilleure compréhension des phénomènes via plus de qualitatif.

Conclusion

Il est intéressant de voir qu’avec la notion de visibilité, la mesure TV se rapprocherait du Web (nous reviendrons sur ce sujet).

Soyons pragmatique, le propos n’est pas de souhaiter le remplacement de la mesure d’audience de la TV (désolée pour le titre de cet article !) pour basculer vers un système de ce type.

Mais, pourquoi ne pas traiter le problème de façon « qualitative » sur un petit échantillon, voire une zone test, de façon à fournir les moyens,

  • aux diffuseurs, de faire un marketing antenne plus pertinent
  • aux annonceurs, d’être plus efficaces dans leur communication (création et media) donc plus rentables
  • aux agences media, de faire valoir leur expertise

Alors, les sociétés d’études qui s’y met ? Mediametrie ? Kantar ? Ipsos ? GfK ? Marketing Scan ? Iligo ? …

Nous connaissons la réponse de nombre d’entre elles  : « Qui finance ? »  Et? c’est comme cela que la France est devenue un petit pays dans le domaine des études (notre avis). Beaucoup de choses se passent aux USA, en Grande Bretagne, voire en Australie (pour ceux qui n’ont pas encore lu le billet sur la mesure d’attention en Australie, cliquez ici), là où il y a encore un peu d’argent pour avoir des vraies réponses à de vraies questions et faire gagner beaucoup d’argent aux annonceurs.

Merci à TVision pour les informations et les images fournies.

Pour ceux qui s’intéressent à l’attention,  voir ici  et ici.

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